MUSIC NON STOP

Petites chroniques de disques, news, concerts, clips, tout styles confondus,... bienvenue dans mon patchwork dédié au 4e art !

dimanche 31 janvier 2010

LES THUGS - Nineteen something (1997)


Ah LES THUGS ! Voilà un des rares groupes français à avoir eu plus de succès outre atlantique que chez lui.

Groupe angevin avec 15 ans de carrière, 9 albums et un double best of, LES THUGS ont la particularité d'avoir été le seul groupe français à avoir signé chez Sub Pop, fameux label américain qui a lancé NIRVANA ou encore SOUNDGARDEN, ce qui explique aussi leur popularité plus importante aux Etats-Unis que chez nous.

Nineteen something, leur 8e album sorti en 1997, composé de 14 titres, pourrait presque faire office d'un best of. Guitares avec disto bien crade, riffs énervés, chant pas forcément toujours net, un son très garage, une ligne constante d'énergie parcours cet album.

Entre les morceaux couillus plutôt punk (side by side, never work anymore, a chance, il grupetto, ya basta) et ceux à tendance plus grunge (Henry's back, I was dreaming, take me away,) viens s'incruster un des rares morceaux en français du groupe les lendemains qui chantent véritable manifeste du désespoir ("il n'y a que la mort qui tienne promesse"...). While i'm waiting et son thème final joué à la guitare acoustique sur fond de distorsion est unique !

LES THUGS mélangent les ambiances moroses et les missiles foudroyants, comme un réveil en sursaut après une descente sans fond.

Séparé en 1999, le groupe s'est réuni en 2007 à l'initiative de Sub Pop qui leur a proposé une date pour le festival des 20 ans du label à Seattle en juillet 2008.

Quitte à ne pas se reformer le groupe a donc décidé de faire une mini tournée française (un pur bonheur !) avant de redisparaitre.

Un DVD sur cette mini tournée est prévu pour le printemps 2010.

Ya basta


Lien :
www.lesthugs.fr

RAGGASONIC - 1er album (1995)


2010 annonce le retour scénique de RAGGASONIC, piliers de la scène ragga-dancehall française au milieu des années 90. L'opportunité m'est donné pour revenir sur leur 1er album éponyme.

Après des débuts sur le 1er Mc Solaar (sur le titre ragga jam) et sur la B.O du film la haine, Big Red et Daddy Morry sortent donc leur 1er opus en 1995.

Album aux sonorités dancehall, reggae et ragga, le duo propose 12 titres avec des textes bien écrits où s'entremêlent des sujets tels le racisme (bleu blanc rouge, ainsi va la vie), les autorités (kisder), le sida (j'entends parler), les drogues douces et dures (légaliser la ganja, poussière d'ange), l'argent (les riches, no money no friend) plus que jamais d'actualité encore aujourd'hui.

Aiguisé comme une lame
, duo avec le SUPREME NTM, aura même droit à un clip qui prouve que la connexion hip-hop/ragga est plutôt puissante !

Accompagnés sur certains morceaux par LE tandem reggae par excellence Sly Dunbar et Robbie Shakespeare, ils prendront même le luxe de sampler Bob Marley pour j'entends parler.

Un premier album très réussi où le flow des 2 compagnons se mélange à merveille, des textes écrits de manière censés et avec beaucoup d'humour, sans agressivité ni vulgarité.

Après une carrière plutôt courte et 2 albums (+1 best of), les RAGGASONIC se séparent en 1998, ils auront néanmoins marqué l'histoire du ragga français et leur retour sur scène cette année est très attendu !

Ils sont déjà programmés au festival Garorock en avril.

Original

mercredi 27 janvier 2010

LILI DROP - Monde animal (1980)


Il y a des groupes qui apparaissent et disparaissent aussi vite qu'ils ont vécu, laissant derrière eux une sorte d'ovni en guise de témoignage.

LILI DROP est de ceux là et leur 1er album monde animal sorti en 1980 est une pépite du rock français.

Grand ami de Louis Bertignac et surtout de JL Aubert, après avoir contribué aux prémices de TELEPHONE, Olive monte LILI DROP avec Korin (future enzo enzo) à la basse et Violaine à la batterie.

Pour un premier album, le groupe met les choses au clair, ici on aime le rock et le blues.
Olive mène sa barque avec brio, paroles dignes d'un écorché vif où s'entremêlent les sujets de la drogue, de la rue, du sexe.
Les suites d'accords des titres sont certes du déjà entendu mais ils les utilisent efficacement, d'où un enchainement efficace entre les morceaux.
Du bon rock pêchu (banal, valérie, monde animal, ...) que TELEPHONE n'aurait pas renié (foutoir), où vient parfois se poser un saxophone (paraître), un peu de reggae par dessus ça (oui oui oui) et même une ballade (mirages). La basse est mise en avant et donne une couleur particulièrement garage à l'album, un sentiment de pris sur le vif.

Malheureusement introuvable aujourd'hui et jamais édités en cd, les albums de LILI DROP se retrouvent sur les sites de ventes d'occasions à des prix plus ou moins intéressants. Cet album est une des raisons pour lesquels il ne faut pas se débarrasser de sa platine vinyle.

Monde animal


Liens :

Site très complet d'un fan sur LILI DROP et Olive : http://lilidrop.e-monsite.com/

http://www.lumbroso.org/04_Music/Hist/b79_Olive.htm

GENERAL ELEKTRIKS - Good city for dreamers (2009)

Sorti en 2009, Good city for dreamers, 2e opus de GENERAL ELEKTRIKS (auparavant orthographié ELECTRICS) est une vraie petite perle.

Emmené par Hervé Salters (ex VERCOQUIN) le groupe nous offre un condensé d'épices musicales. Chaque morceau est un vrai bonheur, il y en a pour tout les goûts aussi bien du funk (take back the instant, raid the radio,...), de la ballade (cottons of inertia), pop soul (you don't listen, little lady,... ), jazz (mirabelle pockets,...) et même un revival 80's (David Lynch moments), on touche même au rock (helicopter).

Malgré un très bon premier album, le groupe doit sa récente popularité croissante grâce à notamment un passage à taratata où le groupe a joué avec Matthieu Chedid une reprise de Gainsbourg (encore lui !).

Le groupe prend toute sa dimension sur scène où ils se donnent à fond, à voir absolument, ne serait-ce même que pour Hervé qui à défaut de jouer du clavinet comme un dieu, ne tient pas en place et gigote comme s'il avait un cactus dans le slip et le bassiste tout droit débarqué des années disco !!

Little lady



Lien :
http://www.general-elektriks.com/

mardi 26 janvier 2010

SERGE GAINSBOURG - Pop sessions (2001)


Allez il parait que 2010 c'est l'année Gainsbourg, et comme je vénère l'artiste (d'où le nom du blog) je ne vais non pas parler d'un de ses albums mais plutôt d'un disque hommage sorti en 2001 intitulé Pop sessions.

Sorti pour les 10 ans de sa mort, il regroupe différents artistes français.

Intéressant dans l'ensemble dans la mesure où on y retrouve certains titres plutôt inattendus car un peu oubliés ( l'hippopodame, en relisant ta lettre...).

Certains morceaux sont entrecoupés d'extraits d'interviews de Serge.

Rachid Taha débute les hostilités avec Aux armes et caetera, tourné raï en gardant la rythmique reggae, la voix déraille (raï ?) un peu mais c'est bien fichu. LES RITA enchainent avec un hippopodame funky bien dans leur registre. Miossec signe ici une ballade de Melody Nelson acoustique, très touchante, très belle, une vrai réussite. Zazie et le requiem pour un con s'en sortent bien, la version excellente tournée rock passe le cap malgré la voix un peu trop proprette de la chanteuse. En relisant ta lettre version Chamfort est plutôt fidèle à l'originale mais néanmoins très agréable à l'écoute. Françoise Hardy et sa voix douce est parfaite sur ces petits riens. La version d'Elisa de Faudel n'apporte rien de spécialement nouveau, pas top. Un duo Birkin/Daho sur mon amour baiser un peu trop soft à mon gout, n'étant pas des artistes à voix, c'est un peu monotone.
La version d' Initials B.B de Menelik est fidèle musicalement mais malheureusement gâché par le chanteur qui n'est pas à l'aise sur ce morceau, il geint plus qu'il ne parle, même les choristes donnent l'impression de s'emmerder. Seul artiste étranger du disque, TEXAS et Guitar song (qui se contente de sampler je t'aime moi non plus), le morceau n'a aucun intérêt, dommage, on ne pourra cependant pas leur reprocher de rendre hommage à Serge. Pierpoljak reprend Brigade des stups , toujours reggae bien entendu, son phrasé un peu maladroit donne une seconde jeunesse au morceau, sympa. On conclut avec à nouveau Jane Birkin qui reprend une javanaise agréable, rien de nouveau et c'est pas plus mal sur celui-ci !

Conclusion (à titre personnel) : reprises plutôt bonnes mais qui s'essoufflent un peu à la moitié du disque pour remonter à la fin. Je le conseille tout de même aux aficionados du grand Serge !

Pas mal de ces reprises sont tirées d'une émission spéciale présentée par Thierry Ardisson à l'époque, d'où le public que l'on peut entendre.

Ballade de Melody Nelson par Miossec


Résumé des titres :

1- Aux armes et caetera/Rachid Taha
2 - L'hippopodame/Rita Mitsouko
3- Ballade de Melody Nelson/Miossec
4 - Requiem pour un con/Zazie
5 - En relisant ta lettre/Alain Chamfort
6 - Ces petits riens/Françoise Hardy
7 - Elisa/Faudel
8 - Mon amour baiser/Birkin-Daho
9 - Initials B.B/Menelik
10 - Guitar song/Texas
11 - Brigade des stups/Pierpoljak
12 - La javanaise/Jane Birkin

"Quand Gainsbarre se bourre, Gainsbourg se barre"

Petite collec'


Oh quelques broutilles !

Welcome

Salut !

Petite présentation de ce que va contenir ce blog avant tout consacré à la musique. J'ai cette petite idée en tête depuis quelque temps, une envie de faire partager des coups de cœurs (ou coup de gueule d'ailleurs).

Tu trouveras ici des chroniques d'albums, provenant de ma discothèque personnelle (à peu près 800 disques) ou pas, albums d'hier ou d'aujourd'hui, d'artistes populaires, oubliés voir même quasi inconnus, le tout sans prétention aucune bien entendu et parfois peut être pas très objectif.

Également des critiques de concerts, bien qu'aujourd'hui j'en fait beaucoup moins qu'avant.

Peut être y aura t-il d'autres choses, cela dépendra de l'humeur, de ce qui se passe...

Je m'appelle Matthieu, j'ai des gouts très éclectiques, d'où parfois la non cohérence d'un album à l'autre, c'est justement ça qui me plait et qui j'espère te plaira.

Enjoy !