MUSIC NON STOP

Petites chroniques de disques, news, concerts, clips, tout styles confondus,... bienvenue dans mon patchwork dédié au 4e art !

dimanche 28 février 2010

Sortie le 29 mars de "j'accuse" nouvel album de SAEZ

Le très productif Damien Saez va sortir son 6e album fin mars.

1 an après son projet yellow tricycle, Saez reviens sous son nom et sera en tournée dans toute la France au mois d'avril et au zénith de Paris au mois de mai.

Liens :
www.saezworld.com

Sortie le 15 mars de "16 pièces" nouvel album de HOCUS POCUS

3 ans après place 54, les nantais reviennent avec leur 3e galette intitulée 16 pièces.

On y retrouve la plume et le chant hip-hop de 20syl sur fond jazzy, marque de fabrique du groupe.

Un premier extrait est disponible sur leur myspace, il s'agit du morceau à mi-chemin avec Akhenaton en featuring.

En tournée à partir du 9 mars.

Liens :
http://www.hocuspocus.fr
http://www.myspace.com/hocuspocushiphop

vendredi 26 février 2010

MELVIL POUPAUD - Un simple appareil (2002)


A première vue, quoi penser ? L'acteur qui pousse la chansonnette, généralement ça craint, chacun son métier et tout le monde s'en portera pas plus mal.

Seulement dans le cas de M. Poupaud c'est oublier quelques points. Musicien et qui plus est multi-instrumentiste, il l'est depuis longtemps puisqu'il a baigné dedans avec son frangin Yarol guitariste de FFF de son état et producteur. Des disques il en a déjà sorti 2 avec ce dernier au sein du groupe rock Mud.
Il est également important de préciser qu'à l'époque de la sortie de ce disque, Melvil n'était pas encore l'acteur qu'il est aujourd'hui il n'y a donc aucune opportunité de sa part de vouloir profiter d'une éventuelle notoriété. Voilà c'est dit !

Et ce disque c'est réellement le sien puisqu'il a tout écrit et composé, aidé par Yarol pour les arrangements. A noter la participation de Camille BazBaz aux claviers.

C'est ici 11 titres qui composent l'album. Majoritairement acoustique, les mélodies sont assez répétitives mais néanmoins efficaces. On y trouve de jolies ballades pop (un simple appareil, un nouveau caractère...) ou des chansons pop tout court (déja là, si ça n'se fait pas).
Quelques petits passages fleurtant avec la bossa (sorti de l'auberge, si simple) ou un rock pépère (la fée qualité).
La voix douce et posé de Melvil amène une légèreté donnant une fraicheur et un optimisme qui en fait un album agréable à l'écoute.

Poursuivant aujourd'hui sa carrière d'acteur avec le succès que l'on sait, Melvil Poupaud n'a jamais exclu l'idée d'un second album, à suivre alors ?

Un certain équilibre

BURZUM est de retour le 8 mars avec la sortie de "Belus"

C'est un come back que l'on pensait impossible et pourtant, 2010 marquera bien le retour discographique de Burzum le one man band black metal de Varg Vikernes 11 ans après son dernier album et 1 an à peine après sa sortie de prison.

Ce 7e opus est un retour aux sources, Vikernes étant libre il n'a plus de contraintes de détenu qui le limitait à un unique clavier, ce qui ne l'avait pas empêché de sortir 2 albums ambiants crées du fond de sa cellule.

De par les extraits entendus on retrouve la marque de fabrique de Burzum, certains le qualifierait comme un mélange de hvis lyset tar oss et filosofem.

Belus sera composé de 11 titres écrits en norvégien dont le fil conducteur est le dieu de la mythologie nordique Baldur que Vikernes a déja évoqué dans le passé sur l'album daudi baldrs.

Un retour très attendu.

Lien :
http://www.burzum.org/

jeudi 25 février 2010

THE DEAD 60'S (2005)


Il est une chose évidente, les Clash ont influencé un bon paquet de formations. Encore aujourd'hui 20 ans après leur disparition, la scène anglaise connait une émergence de groupes revendiquant Strummer & co comme principale influence.

C'est le cas des dead 60's qui sortent leur premier album éponyme en 2005.
On retrouve ici l'influence évidente du groupe cité plus haut mais c'est également l'esprit des Specials qui plane sur cet album. Même s'ils ne proposent rien de nouveau en matière de rock, ils savent le jouer comme il se doit.

Du long des 13 morceaux, le groupe offre un patchwork de punk et de reggae/dub, les gars maitrisent aussi bien l'un que l'autre et c'est cette diversité qui en fait un album vraiment pas chiant à l'écoute et plutôt dansant.
Débutant à toute berzingue avec riot radio le single de rigueur, les titres punk rock sont plutôt efficaces (different age, loaded gun, horizontal,...). En plus du reggae (we get low, control this,...) le disque touche aussi au ska avec ghostfaced killer qu'on jurerait piqué à la bande de Jerry Dammers, le superbe punky reggae you're not the law clos l'album impeccablement et donne l'envie de se replonger dans sandinista.

1er album réussi pour ces gars de Liverpool qui sortiront sa suite logique en 2007 time to take sides.
Le groupe finira par se séparer en 2008 d'un commun accord, estimant qu'il avait fait son temps.
Leur succès mitigé y était peut être aussi pour quelque chose, dommage... quoi qu'il en soit, on en gardera un bon souvenir.

we get low


Lien :
http://www.myspace.com/thedead60s

mercredi 24 février 2010

DEATH - Live in L.A. (Death & Raw)


Octobre 2001, Death annonce la sortie de son 1er album live en presque 20 ans de carrière. Les nouvelles ne sont pas bonnes concernant la santé de Chuck Schuldiner son créateur, atteint d'une saloperie de cancer. Les ventes de cet album sont destinés à payer les factures médicales du traitement de sa maladie.

Issue de la tournée du dernier album the sound of perseverance en 1998, le groupe offre ici une prestation puissante parcourant toute sa discographie.
Quand on connait le haut niveau de complexité des morceaux écrits par Chuck, des structures trash et mélodiques où les rythmes changent tout le temps de direction, la question se pose quant à la transposition en live (pour ceux qui ne les avaient jamais vu).
On ne peut constater qu'une chose ici, les titres sont non seulement magistralement interprétés et souvent même supérieur aux versions studio.
Vu la difficulté, on fermera les yeux sur les quelques petits pains perceptibles et ce qui prouve aussi que ce live est du brut de décoffrage sans overdubs.
La formation présente sur ce live est celle du dernier album et une des meilleures que le groupe ai connu (avec celle de individual tought patterns).

Le chant de Chuck qui avait changé pour une forme plus orienté black métal ne montre aucune faiblesse, les guitares tranchantes se complètent parfaitement en harmonie comme à l'accoutumé chez Death, Richard Christy martèle ses futs avec une intensité incroyable et surhumaine, seule la basse est un peu étouffée, dû à une production peut-être un peu juste, c'est un peu brouillon parfois.

Un album indispensable, ultime témoignage discographique d'un groupe culte et surtout de son leader et seul maitre à bord. Un dvd du même concert sortira également.

2 mois presque jour pour jour après la sortie de Live In L.A., Chuck succombera à sa maladie, il travaillait sur le 2e album de son nouveau projet Control Denied.

Référence dans le monde du métal, Death dont on a souvent assimilé l'origine du terme "death métal" (ce que Chuck a toujours refusé), a sorti 7 albums studios devenus des classiques.


Trapped in a corner


Lien :
http://www.emptywords.org/

lundi 22 février 2010

JUNIOR CONY - Meets Shanti D & Mister Irie at the government shop (2003)


Junior Cony artiste reggae/dub sort son 1er et très bon album Inna roots tradition en 2003.

Derrière ce nom se cache un vétéran au passé punk ayant de la bouteille puisqu'il s'agit de Jean-Mi qui n'est autre que la boite à rythmes humaine de Berurier Noir et de Ludwig Van 88 entre autres.

C'est cette même année qu'il sort at the government shop accompagné par Shanti D (qu'il ne quittera plus) et Mister Irie, ses partenaires de sound-system. Revisitant des riddims présents sur le 1er album, les morceaux prennent une tout autre dimensions avec les voix aux tonalités roots.
Jean-Mi alterne morceaux chantés et instrumentaux, exploite au plus profond les sonorités diverses qui accompagneront chaque titre, du pur dub made in France que l'artiste respecte en restant fidèle au son des 70/80 !

Il n'est pas rare lors de ses apparitions live que parmi les mixes dub viennent se glisser quelques classiques du rock/punk alternatif, Junior Cony n'oublie pas d'où il vient.

Un des meilleurs représentant du dub hexagonal du moment !

Meditation


Lien :
http://www.myspace.com/juniorconyshantid

samedi 20 février 2010

Sortie le 9 mars de CLASSIC FANTASTIC, nouvel album des FUN LOVIN CRIMINALS

5 ans après livin in the city, les new yorkais sortent leur nouvel opus toujours dans la lignée des prédécesseurs, un mélange de hip-hop, de blues, rock, funk et jazz.

Des extraits sont en écoute sur leur myspace.

Huey Morgan et sa bande seront en concert à Paris à la maroquinerie le 26 mars.

Liens :
http://funlovincriminals.tv/
http://www.myspace.com/funlovincriminalsnyc



"Stick 'em up punk, it's the Fun Lovin' Criminal"

vendredi 19 février 2010

KRAFTWERK - 12345678 The catalogue (2009)



Difficile pour moi de consacrer une chronique à un seul des albums de Kraftwerk tant leur discographie est exceptionnelle. La sortie récente de leur intégrale remastérisé quasi complète (seul manque les 3 premiers albums) me donne l'occasion de revenir brièvement sur les précurseurs allemands de l'électro et ce depuis 40 ans !

Cette remasterisation on ne l'attendait plus, d'abord annoncée en 2004 puis repoussée, le groupe étant sur les routes pour l'album tour de france soundtracks, il semblait donc difficile de prétendre à quoi que ce soit. Bien qu'ils n'avaient pas sorti de création originale depuis electric café en 1986, le groupe n'a jamais arrêté de tourner.

Le coffret comprend tout les albums de 1974 à 2004 à savoir autobahn (1974), radioactivity (1975), trans-europe express (1977), the man machine (1978), computer world (1981), electric café (1986) qui ici a retrouvé son nom d'origine techno pop, l'album de remixes the mix (1991) et tour de france soundtracks (2004) rebaptisé tour de france. A noter que les disques sont disponibles également à l'unité hors coffret.

Cette attente est dûment récompensé, il faut savoir que Kraftwerk n'avait jamais remastérisé ses albums et c'est bien entendu ces maitres du son qui s'en chargent eux-mêmes.
La retouche est parfaite, plus aucun souffle n'est perceptible, il suffit d'écouter geiger counter en ouverture de radioactivity pour le constater. L'audio est montée, les moindres sons utilisés à l'époque sont nettement perceptibles, on entendrait presque le souffle des voix dans les vocodeurs, un très bon boulot ! Seul tour de france qui est plus récent n'apporte pas de changement particulier.

Un boulot effectué également sur le visuel, chaque disque bénéficie d'un grand livret format vinyle avec quelques photos inédites tirés des archives du groupe.

On regrettera cependant l'absence du single original tour de france de 1983 ainsi que le single expo 2000 qui avait marqué leur retour sur disque en 1999. Un inédit cependant fait apparition de manière discrète sur techno pop , phone house, suite logique à the telephone call.

Les inventeurs du XXIe siècle dans les années 70 n'ont certainement pas fini de nous surprendre puisqu'un nouvel album est prévu pour cette année, malgré le départ de Florian Schneider, Ralf Hütter n'a pas dit son dernier mot !

Je vous invite à (re)découvrir ce groupe qui est une influence majeure dans la musique électronique d'aujourd'hui et également un des plus samplé. Inventifs et bidouilleurs avant l'heure, ce sont les maîtres incontestés de la musique techno et ce n'est pas mon pote Olive qui me contredira, merci encore pour cette splendide découverte...

Pour le plaisir, un petit pocket calculator extrait de computer world


Mais aussi du Kraftwerk des années 2000 avec le sublime Vitamin extrait de tour de france


Lien :
www.kraftwerk.com
kraftwerk.technopop.com.br/ (site de fan très complet)

" Nous ne sommes pas des musiciens, nous sommes plutôt des scientifiques" Ralf Hütter, 1981

jeudi 18 février 2010

MIOSSEC - Boire (1995)


1995, Christophe Miossec, alors illustre inconnu au bataillon, sort son 1er album attirant la curiosité, cet individu clope au bec et ce titre boire, ça sent la brève de comptoir...

Et ici de comptoir il en est question mais oublions les brèves, le brestois nous paye la tournée et nous fait rentrer dans sa vie.

Disque réalisé sous forme de trio acoustique, Miossec évoque avec une touchante sincérité ses humeurs, ses joies, ses peines, dont l'amour (souvent déchu) et l'alcool en sont les fils conducteurs.

D'entrée de jeu, le superbe non non non non (je ne suis plus saoul), annonce la couleur, les textes sont de véritables poèmes dédiés aux femmes et à la boisson (le cul par terre, merci pour la joie, des moments de plaisir,...) mais pas seulement.
Le chanteur crache ses tripes et sa haine sur notre société (regarde un peu la france), se fend d'une petite ode au ballon rond (évoluer en 3e division), rend hommage à sa ville (recouvrance) ou à un ami perdu (Gilles).
On notera une reprise de la fille à qui je pense de Johnny Hallyday, morceau datant de 1966, magnifiquement réinterprété.

C'est triste, c'est déconcertant, c'est émouvant, c'est beau. Incontestablement le plus bel album de Christophe Miossec de par ses textes et sa musique acoustique se mariant parfaitement avec la voix de cet écorché vif. Culte !

Le cul par terre


Lien :
http://www.christophemiossec.com/

mercredi 17 février 2010

THE INSPECTOR CLUZO (2008)


ATTENTION ATTENTION, groupe à surveiller de très près !!

Formé sous les cendres de Wolfunkind, The Inspector Cluzo est un duo français guitare/batterie.
Poussés par Angelo Moore de Fishbone, ils sortent leur 1er album en 2008 et quel album !

Les 2 compères ouvrent les portes du blues, du rock et du funk pour nous pondre un disque qui fout une putain de patate, ça groove à mort !
Parfois enrichis de cuivres, les 11 morceaux de l'album bénéficient d'un super son, les influences souvent remarqués sont évidentes, du funk fusion à la Red Hot Chili Peppers (période blood sugar) au funk des 70's en passant par le rock sudiste à la ZZ Top ou le grunge à la Alice in Chains.

Que dire de plus, chaque piste offre un condensé des genres cités plus haut, le chant groovy est parfaitement maitrisé au point de pousser dans les aigus sans être ridicule.
Le premier morceau faisant office de présentation (inspector cluzo) est l'hymne blues rock parfait pour débuter le show, le reste n'a plus qu'à suivre, rock n' roll et funk à gogo et c'est super bon !!
Du funk mais pas de basse ? Qu'à cela ne tienne, on peut faire sans et ils nous le prouvent avec fuck the bass player, hommage décalé aux amateurs de 4 cordes...
Le jeu de guitare à la John Frusciante période 1991 est perceptible (fuck the bass player, two days, US food,...) et ce dernier devrait venir reprendre quelques bonnes leçons auprès de l'inspecteur...
Une douce conclusion avec change 2 tout droit sorti des 90's où plane le fantôme de Layne staley.

Un très grand 1er album qui a permis au duo de se produire dans pas mal de festivals en 2008 et 2009 et ce, dans plus de 20 pays !
2010 verra la sortie de leur 2e album intitulé The french bastards et une tournée à suivre.

A DECOUVRIR ET A KIFFER !!!

Do you make it right


Lien :
http://www.fuckthebassplayer.com/

mardi 16 février 2010

SIXUN - L'eau de la (1990)


Sixun, sextet de jazz fusion composé de grosses pointures ayant joué pour des grands noms (Jaco Pastorius, Joe Zawinul, Dee dee Bridgewater, Michel Jonasz, Maurane...).

Formé au début des années 80, le groupe produit des albums depuis 1985 où l'on retrouve le style de leur référence commune et principale, Weather Report.

Sorti en 1990, l'eau de la va s'éloigner un peu de cette référence et proposer un jazz plus traditionnel, c'est aussi l'apogée de Sixun qui entamera une grande tournée française.

Chaque plage composé par un seul des membres du groupe offre ce que Sixun sait faire de mieux, un jazz entrainant où chaque instrument a son espace pour s'exprimer.
La batterie rock de Paco Sery se complète avec les percussions africaines de Jaco Largent, les claviers de JP Como apportent cette touche tantôt 80's tantôt jazz plus classique, la 6 cordes de Louis Winsberg passe de rythmique en soli très carrés de même que la basse de Michel Alibo toujours impressionnante de clarté, le tout accompagné magistralement par les cuivres d'Alain Debiossat sans qui LE son Sixun ne serait pas ce qu'il est.
A noter, un hommage à Joe Zawinul sur la dernière piste de l'album.

Un superbe album aux tons festifs et colorés où Sixun imposera définitivement son style. L'album qui suivra nomad's land, confirmera cette lancé.

Malgré des agendas très pris, le groupe est toujours en activité aujourd'hui (seul les percussionnistes changent), sort des albums et font plus que jamais de la scène, là où cette bande de copains aime se retrouver et s'éclater, car c'est ça la magie Sixun, des vieux potes qui après plus de 20 ans prennent toujours du plaisir à jouer ensemble.


Peniscola


Liens :
www.winsberg.com
www.myspace.com/pacosery
www.myspace.com/michelalibo
www.myspace.com/largentjaco

lundi 15 février 2010

MIKE OLDFIELD - The songs of distant earth (1994)




Petit rappel rapide tout d'abord sur Mike Oldfield.
Multi instrumentiste anglais créateur à 17 ans de l'opéra rock Tubular Bells (thème de l'exorciste), plus de 20 albums à son actif mélangeant différents styles (rock progressif, pop, new age, dance,...). Assez peu connu en France, il se fit tout de même une bonne notoriété dans les années 80 grâce à son tube Moonlight Shadow.

Sorti en 1994, the song of distant earth est le 15e album de l'artiste. Il fut inspiré par le livre du même nom d'Arthur C. Clarke dont Oldfield est fan et a donc décidé d'en faire une sorte de bande originale. Orienté trés new age par rapport à ses précédentes créations, il a souvent été évoqué l'influence de grands noms du même genre (Enigma, Vangelis,...).

"Ambiant" est le mot clé de ce disque, l'histoire du livre se passe dans le futur après la destruction de la terre, les êtres humains ayant survécu se donnent rendez vous sur une planète océanique du nom de Thalassa. Oldfield fait le pari de mettre en musique ce voyage et le résultat est à la hauteur de son talent.

Construit comme un véritable album concept, les morceaux assez courts s'enchainent sans coupure, Oldfield nous emmène en voyage, son toucher de guitare reconnaissable se mélange aux ambiances orchestrales et aux effets sonores. Les voix présentes dans l'album ressemblant à des sortes de chants grégoriens, font beaucoup penser aux artistes cités plus haut avec la touche Oldfield en plus. On notera un petit clin d'oeil à Tubular bells avec le morceau tubular world.

Un très grand disque qui à l'époque ne fit pas l'unanimité auprès des fans, jugé trop new age avec les synthétiseurs mis plus en avant que la guitare, cependant il a attiré un autre public vers la musique d'Oldfield.

Anecdotes :
- The songs of distant earth est le 1er cd de l'histoire avec une piste cd-rom, comprenant un jeu et un vidéo clip.
- Il existe 2 pochettes pour cet album, l'originale représentant la raie manta volant autour de la planète fut remplacé quelque temps plus tard par la seconde avec l'homme.

Let there be light



Liens :
www.mikeoldfield.org
www.tubular.net
www.mike-oldfield.net (site français)

Merci à mon pote Olive pour m'avoir fait découvrir cet artiste hors du commun

vendredi 12 février 2010

ELECTRIC MUSIC (1998)


Après avoir œuvré chez KRAFTWERK pendant une quinzaine d'années, Karl Bartos fonde son propre groupe ELEKTRIC MUSIC et sort un très bon 1er album (esperanto) en 1993 regroupant tout le savoir faire acquis durant ses années au sein du plus grand groupe de musique électronique et notamment le chant qu'il avait embrayé avec telephone call sur electric café.

5 ans plus tard et un léger changement d'orthographe (le "c" remplace le "k"), le 2e album éponyme prend un virage complètement pop-rock. Les machines sont toujours présentes mais beaucoup plus en retrait, la guitare (électrique et acoustique) est fortement mise en avant.

Les compositions chantés par Karl sont plutôt entrainantes, assez colorés (the young urban professional, sunshine, another day, call on me,...), on touche même à la brit pop (friends, together we can do it all, out of this world,...).
Très agréable à l'écoute, cet opus entièrement chanté en anglais, fut probablement une opportunité pour Karl Bartos de toucher un plus large public et sortir un peu du cercle électro dont l'image lui collait à la peau.

Aujourd'hui revenu à l'électro pure, Bartos fait toujours des disques, désormais sous son nom, et tourne assez régulièrement dans l'ouest et le nord de l'Europe mais malheureusement assez rarement en France.

The young urban professional


Lien :
www.karlbartos.com

jeudi 11 février 2010

ELEPHANT SYSTEM (2001)


2001, après plusieurs albums sous le signe du hardcore indus, TREPONEM PAL s'éclipse pour mieux laisser place à ELEPHANT SYSTEM.

Marco Neves et Rasboras intégraient déjà des sons reggae-dub dans le dernier album de TREPONEM, et proposent ici (avec le même guitariste et de nouveaux membres dont François Soulier futur batteur d'INDOCHINE) un album dit de "reggae urbain", un son tourné vers le reggae bien évidemment, accompagné de sons électroniques aux couleurs métalliques.

La formule est efficace, on flirte avec le ragga et parfois même le hip-hop.
Le rythme et la musique
débute les hostilités comme un hymne pour le 4e art. Les textes en français ou en anglais de Marco sont d'un optimisme rare ("le moyen de gravir les échelons c'est de savoir choisir la voie de la guérison", comme tu l'sens). La guitare hardcore des débuts refait parfois discrètement surface (fight them). Mention très bien pour ce virage intelligemment entrepris.

Véritable collectif, ELEPHANT SYSTEM a fait parti du sound system Dub Action crée entre autre par Marco, qui organisait des soirées dub dans les club parisiens où jouaient les artistes du label Hammerbass (fondé par la suite).

Après une longue période de silence sans savoir si un 2e album arriverait, TREPONEM PAL a fait son retour enterrant ELEPHANT SYSTEM, de manière provisoire ? Espérons le en tout cas...

Communication



Lien :
www.hammerbass.fr

mercredi 10 février 2010

MEGADETH - Rust in peace (1990)



Rust in peace
, un des meilleurs albums de métal de tout les temps, à ranger aux cotés de reign in blood de SLAYER ou encore master of puppets de METALLICA entre autre...

A cette époque, le groupe tiens la meilleure formation de son histoire : Dave Mustaine (guitare et chant), David Ellefson (basse) et les 2 nouvelles recrues Nick Menza (batterie) et Marty Friedman (guitare).

Du pur trash/speed métal atteignant la perfection, cet opus est un bulldozer explosant tout sur son passage.

Ouverture de l'album avec Holy wars...The punishment due (aujourd'hui encore considéré comme leur meilleur morceau), 3 parties se distingue sur ce titre, une longue introduction dévastatrice, un break plus heavy précédé d'une guitare hispanisante dont Friedman a le secret et une longue partie finale où tout s'accélère. Le tout parcouru de nombreux soli. on démarre trés trés fort !

Autre classique, hangar 18 et ses superbes guitares harmoniques, la paire Mustaine/Friedman se fend d'un duel de soli en guise de final du morceau, du très haut niveau.

Take no prisoners et son intro mitraillette de guitare/batterie continue la lancé suivi de five magics et poison was the cure d'une rapidité époustouflante !

Lucretia fait place à la mélodie, Mustaine a placé la barre très haut sur la composition de cet opus.

Tornado of souls autre classique et pour ma part le meilleur morceau de l'album. Intro parfaite, structure classique mais parfaitement interprété, un solo d'anthologie... un must !

Dawn patrol calme les esprits, duo basse batterie, chant susurré, ambiance inquiétante.

Rust in peace...Polaris clos l'album comme il se doit, speed, heavy, mélodique. On en redemande encore, dans ces cas là, on reprend à zéro et on recommence !

Une formation parfaite, un son parfait, des compositions frôlant le génie, le chant aigu de Mustaine parfaitement maitrisé, rust in peace reste le meilleur album de MEGADETH devant youthanasia, countdown to extinction et peace sells.

A posséder absolument pour tout fan de métal qui se respecte !

MEGADETH fête cette année les 20 ans de l'album en l'interprétant dans son intégralité sur scène.
Mustaine a par ailleurs annoncé une grande nouvelle, à savoir le retour de David Ellefson au sein du combo !

Take no prisoners



Lien :
www.megadeth.com

mardi 9 février 2010

FROGMOUTH (1995)


Groupe français underground des années 90, FROGMOUTH est une sorte de supergroupe où chaque musiciens venant d'univers différents (funk, rock, jazz,...) ont joué entre autre avec FFF, RITA MITSOUKO, DEE DEE BRIDGEWATER, NINNO FERRER,...

Leur 1er album teinté de funk, de rock, de fusion, vaut le détour.
Le chant détendu et décalé d'Antonin, la basse diaboliquement funk de Cédric, le tempo groovy de Franck et la guitare multifacettes de Ranko qui s'adapte sur tout ça.

Plastic fucking débute l'album sur un funk acoustique là où I feel alright va suivre sur un rock pépère !
Influence californienne à la RED HOT (king of the dollar bill, the world is crazy, dance drug together).
L'harmonica utilisé à plusieurs reprises apporte un soupçon de blues en se collant sur la rythmique funky (think, 3D mess, que demande le peuple, bubbles).
On est con parce con aime ça, aux couleurs reggae funky, conclue l'album sur cette touche humoristique qui parcoure l'album.

FROGMOUTH a misé sur sa bonne humeur pour ce disque, et c'est exactement ce qu'on ressent en l'écoutant. A consommer sans modération en buvant une bonne bière (ou pas) !

Aux dernières nouvelles, le groupe se serait reformé fin 2009.

Think



Lien :
www.myspace.com/frogmouthspace

Nouveauté du blog !

Une nouveauté sur le blog, la possibilité d'écouter un morceau de chaque album chroniqué, en fin de chaque article.

Il est bien entendu précisé de quel titre il s'agit à chaque fois.

Toutes les chroniques faites depuis le début on fait l'objet de cette modification.

Enjoy !

lundi 8 février 2010

ZERO 7 - Simple things (2001)


Avant de former ZERO 7, Henry Binns et Sam Hardaker, ont commencé comme ingénieurs du son.
C'est par le biais de Nigel Godrich qu'ils vont se faire connaitre en remixant superbement climbing up the walls de RADIOHEAD présent sur Ok Computer, album sur lequel ils ont travaillé.

Sorti en 2001, Simple things, 1er album aux sonorités électroniques et acoustiques d'une pureté envoutante et enivrante.

Dès les première notes, on est pris dans le tourbillon.
Une ambiance planante qui survolera tout l'album accompagné des voix de Mozez (I have seen, simple things, this world), Sia Furler (destiny, distractions) et Sophie Baker (destiny, in the waiting line, spining).
Le refrain de destiny emporté par les 2 chanteuses, est d'une beauté à donner des frissons.
La guitare très présente au long du disque apporte cette touche traditionnelle et se marie parfaitement avec les claviers.
Le end thème de l'album désorientera efficacement l'auditeur avec l'omniprésence de cordes effleurant l'oreille.

On tient ici la bande son parfaite d'un voyage à travers le ciel, survolant des paysages infinis. Il faut fermer les yeux et écouter, simplement écouter...

Magique !


A noter : Sia Furler, en solo (3 albums à son actif), est en concert à Lille le 15 mai et à Paris le 18 mai.

Destiny


Liens :
http://www.zero7.co.uk
site officiel de Sophie Barker : www.sophiebarker.com
site officiel de Sia furler : http://siamusic.net/
site officiel de Mozez : www.mozez.co.uk/

SOUNDGARDEN se reforme !

Annoncé officiellement par Chris Cornell, le groupe se reforme cette année pour une tournée, et peut être plus... On se souviens de la carrière solo difficilement amorcée par Cornell, malgré un bon premier album sorti en 1999 (euphoria morning) mais aussi la création d'AUDIOSLAVE avec les ex RATM.

D'après le peu d'informations que l'on a pour le moment, il semblerait que les membres des derniers albums soient de la partie, à vérifier sachant que Matt Cameron est désormais batteur de PEARL JAM et ce depuis 1998.

Avec NIRVANA, PEARL JAM et ALICE IN CHAINS, SOUNDGARDEN est un des piliers de la scène grunge des années 90 et les savoir de retour, ça c'est une bonne nouvelle !!

jeudi 4 février 2010

FEAR FACTORY - Obsolete (1998)


Sons et bruitages électroniques, batterie ultra rapide et précise, guitares accordés 2 tons au dessous, chant hurlés ou mélodiques, voilà à peu près ce qui résume FEAR FACTORY.

Après le succès de demanufacture (1995), les américains ont poussés encore plus fort dans ce qu'ils savent faire de mieux, un metal froid, une ambiance malsaine.

Album concept sur le thème du règne des machines, c'est ici l'homme qui est obsolète...

D'entrée de jeu, Shock écrase tout sur son passage, intro batterie-guitare ultra rapide, chant hurlé puis mélodieux sur le refrain, tout les ingrédients du groupe sont là. Edgecrusher et son couplet voix-contrebasse (!) enfonce le clou, le son est lourd, très lourd !
L'ouverture de Securitron est explosive, le duo guitare batterie se transforme en une véritable mitraillette d' une précision incroyable !
Descent se détache un peu du lot, intro mélodique, refrain chanté, formule qu'on retrouvera sur resurrection. Efficacité prouvé !

Le morceau titre obsolete, nous rend dubitatif dès que l'on entend l'ouverture à la batterie, est-ce vraiment un humain derrière les futs ? La rapidité et la précision sont époustouflantes, et pourtant... Dans ce cas précis, il est loin d'être obsolète.

Timelessness morceau ambiant, conclue l'album tel un générique de fin, la voix de Burton C. Bell n'a jamais été aussi claire et pure.

Obsolete est parfait du début à la fin, la production est impeccable, la puissance est là, le fil conducteur de l'album est bien représenté dans la pochette intérieure, pour ma part leur meilleur album à ce jour.

A l'époque, une version limitée proposait des titres bonus pour la plupart des sessions de demanufacture, à l'exception d'une reprise excellente de cars de Gary Numan en présence de celui-çi, qui vaut à elle seule l'intérêt de se procurer cette édition spéciale, splendide !

Securitron (police state 2000)


Lien :
http://www.fearfactorymusic.com

SUPERGRASS - In hit for the money (1996)


Après le raz de marée de leur 1er album I should coco avec le tube Alright, les SUPERGRASS passent le cap difficile du 2e album.

Le groupe de brit pop d'Oxford propose un album plus mature, plus sombre aussi, et ça fonctionne !

Harmonies vocales parfaites, riffs accrocheurs, le trio a trouvé sa voie. Parmis les compos les plus bruts (Richard III, tonight, sun hit the sky,...), trouvent leurs places de superbes ballades pop où Gaz Coombes nous gratifie d'une performance vocale parfaite ( late in the day, it's not me, hollow little reign).
Going out, que les Beatles n'auraient pas reniés, un pur moment de pop anglaise par excellence. G-song avec son riff de guitare captivant et sa rythmique entrainante, est une merveille.

Malheureusement passé un peu inaperçu lors de sa sortie, In hit for the money n'en reste pas moins un des meilleurs albums du groupe, qui sur scène vaut le détour !

G-song

Lien :
http://www.supergrass.com/

mercredi 3 février 2010

Le nouveau MASSIVE ATTACK en écoute libre sur Deezer


Heligoland, le nouvel album de MASSIVE ATTACK dont la sortie est prévue pour le 8 fevrier, est en écoute libre sur Deezer.

En plus de 3D et Daddy G, on retrouve au chant l'habituel Horace Andy, Damon Albarn (BLUR, GORILLAZ), Martina Topley-Bird (ex-femme de Tricky) et Tunde Adebimpe (TV ON THE RADIO).

4 remix sont inclus dont 1 par 2 membres de YMO, Ryuichi Sakamoto et Yukihiro Takahashi.

Pour écouter l'album c'est ici : http://www.deezer.com/fr/music/massive-attack/heligoland-487383?song=5317032

BURNING HEADS - Opposite (2001)


Groupe activiste de la scène punk rock depuis la fin des années 80, les BURNING HEADS se sont fait une réputation sur scène, sillonnant la France et l'étranger en ne faisant des breaks que pour enregistrer leurs albums, qu'ils qualifient comme "cartes de visites pour effectuer leurs concerts". Punks au bout des doigts, ils enregistrent leurs albums à la maison, et vendent leur propre merchandising sur les stands de leurs concerts.

En 2001, après quelques essais sur leurs précédents opus, le groupe se décide à sortir leur 1er album entièrement reggae. Fort est de constater que si les mecs savent faire cracher les watts de leurs amplis, ils savent aussi balancer des lignes de basse bien lourde, un delay à la gratte apportant cette touche dub et une batterie d'effet digne des grandes productions Jamaïcaines.

Sans délaisser le punk qui coule dans leurs veines, notamment l'utilisation quasi omniprésente de la distorsion, le groupe enchaine les morceaux dub rock avec talent, revisitant même quelques anciens (rain 2, Hey you). Histoire de marquer le coup, ils se fendent même d'une reprise du fameux police in helicopter de John Holt, complainte du comportement des autorités face à la marijuana.
L'album se conclue sur un virage punk electro avec time to fire up the place et son tempo drum n' bass dévastateur. Morceau qui annoncera une future collaboration avec ALIF SOUND SYSTEM sur ce concept.

Mention très bien pour les BURNING qui ont rempli avec brio leur parenthèse reggae (comme l'avaient fait les CLASH auparavant). Une 2e carte de visite reggae intitulée sobrement Opposite 2, sortira en 2007.

You say


Lien :
http://www.burningheads.propagande.org/

mardi 2 février 2010

RONNY JORDAN - The antidote (1992)


Ronny Jordan, guitariste jazz de talent + so what de Miles Davis = un tube parfait pour un premier album aux couleurs jazz et hip-hop.

C'est au début des années 90 que Ronny Jordan va proposer cette cohabitation musicale jusqu'alors peu fréquente, une rythmique basse-batterie résolument hip-hop accompagné d'un duo guitare-clavier totalement jazzy. Le tout accompagné d'une voix au flow saccadé. Disque qui rentrera au panthéon de l'acid Jazz.

D'entrée de jeu sur get to grips, on a tout les éléments réunis, l'auditeur de l'époque se demande s'il a affaire à un album de hip-hop ou jazz, qu'importe la magie est là et blues grinder confirme la lancé. After hours et son thème interprété magistralement nous emporte telle une douce brise par une forte chaleur. See the new met en avant le coté rap avec le flow parfait de IG Culture (DODGE CITY PRODUCTIONS). La reprise de Miles Davis so what, marque à jamais l'histoire de l'Acid Jazz, Ronny propose un thème plus rythmé que l'original, une cohésion parfaite avec le tempo qui parcours l'album, un solo de clavier phénoménal au milieu de tout ça. Le trompettiste a du swinguer de là haut en écoutant cet hommage, tout est dit.
Show me et ses chœurs féminins accompagnent Ronny sur un solo du début à la fin, majestueux. Nite spice et summer smile concluent l'album comme il commencé, on remue la tête jusqu'à la fin.

Un premier album innovateur pour l'époque, qui peut se vanter de plaire à différentes catégories d'oreilles, jazz, hip-hop, soul, new jack, blues,... la musique noire américaine, plane de la première à la dernière note.

Considéré comme un des initiateurs de la fusion jazz/hip-hop, Ronny Jordan sort son 8e album cette année.

So what

Lien :
www.ronnyjordan.com